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entreprise d'isolation toiture

Isolez. Protégez. Respirez. Créez votre cocon avec Isoléo.

Isoléo est une entreprise spécialisée dans l'isolation de toitures, intervenant à la fois en rénovation et en construction neuve, partout en France. Elle s’appuie sur un réseau de professionnels qualifiés pour proposer des solutions sur mesure, adaptées aux spécificités de chaque bâtiment – qu’il s’agisse de maisons individuelles, d’immeubles collectifs ou de bâtiments anciens. Engagée dans la performance énergétique, Isoléo privilégie des matériaux certifiés, des méthodes respectueuses de l’enveloppe bâtie, et accompagne ses clients dans l’obtention des aides financières disponibles.

Contactez nous dès aujourd'hui au 09 80 40 58 74 pour votre solution thermique.

Entreprise d'isolation de toiture

Comprendre l'isolation de toiture par l'intérieur : une solution performante pour améliorer le confort thermique

entreprise travaux isolation thermique toitureL'isolation de la toiture par l'intérieur consiste à intervenir directement sous la couverture, en installant des matériaux isolants entre ou sous les chevrons. Cette approche est particulièrement adaptée aux projets de rénovation où la toiture reste accessible depuis l'intérieur de l'habitation, sans nécessiter de découvrir l'ensemble du toit.

Ce type d'isolation permet une mise en œuvre rapide et généralement moins onéreuse que l'isolation par l'extérieur. Elle offre une excellente capacité à limiter les déperditions thermiques par le haut, qui représentent jusqu'à 30 % des pertes énergétiques d'un logement non isolé. Cette solution préserve également l'aspect extérieur du bâtiment, ce qui est idéal dans les zones soumises à des contraintes patrimoniales ou architecturales.

Outre les performances thermiques, l'isolation par l'intérieur contribue à une meilleure isolation phonique, en atténuant les bruits de pluie ou les nuisances extérieures. L'épaisseur et la qualité des matériaux utilisés jouent un rôle fondamental dans la durabilité et l'efficacité de l'installation. Il convient de veiller à l'étanchéité à l'air et à la gestion de la vapeur d'eau pour éviter la formation de condensation dans la structure. Un pare-vapeur bien positionné et une bonne ventilation complètent le dispositif pour assurer un bâti sain et performant.

Isolation par l'intérieur : définition et mise en œuvre dans les habitations individuelles et collectives

L'isolation par l'intérieur consiste à installer des matériaux isolants entre les chevrons ou sous les rampants de la toiture, sans modifier l'aspect extérieur du bâtiment. Cette technique est largement utilisée tant dans les maisons individuelles que dans les immeubles collectifs, notamment lors de projets de rénovation thermique. Elle est particulièrement intéressante lorsque les combles sont accessibles ou lorsque l'on souhaite aménager un espace sous les toits.

La mise en œuvre repose sur plusieurs stratégies : la pose entre chevrons, sous chevrons, ou une combinaison des deux pour renforcer la performance thermique. L'utilisation de suspentes techniques et de fourrures permet de créer une ossature métallique sur laquelle on fixe des panneaux de parement (souvent du placoplâtre) après avoir inséré l'isolant. Cette approche garantit une finition esthétique et homogène.

Dans le cas de combles perdus, des rouleaux ou des flocons d'isolant peuvent être soufflés ou déroulés sur le plancher, une technique rapide et très efficace. En immeuble collectif, cette technique est utilisée pour isoler les derniers niveaux, limitant ainsi les échanges thermiques avec la toiture.

Enfin, cette méthode d'isolation doit toujours s'accompagner de dispositifs assurant l'étanchéité à l'air et la régulation de la vapeur d'eau, évitant ainsi les risques de moisissures ou de dégradations du bois de charpente. Elle offre un compromis efficace entre coût, rapidité d'exécution et performance énergétique.

Techniques de pose pour une isolation par l'intérieur efficace et pérenne

La mise en œuvre d'une isolation par l'intérieur requiert une parfaite maîtrise des différentes étapes techniques afin d'assurer à la fois performance thermique, durabilité et absence de désordre ultérieur. Selon le type de toiture, les techniques varient, mais les principes fondamentaux reposent sur une pose continue, sans interruption de l'isolant, et sur un traitement rigoureux de l'étanchéité à l'air.

La pose entre chevrons est la plus courante : on insère des panneaux semi-rigides ou des rouleaux d'isolant entre les éléments de charpente. Pour renforcer la performance, il est fréquent d'ajouter une seconde couche croisée sous chevrons. Cette technique dite bicouche permet de limiter les ponts thermiques et d'augmenter la résistance thermique globale.

Ensuite, des suspentes spécifiques permettent de fixer une ossature métallique sous l'isolant, sur laquelle sera vissé le parement intérieur (placoplâtre, fermacell ou panneaux décoratifs). Cette structure assure une finition plane et permet d’intégrer discrètement les réseaux électriques.

Il est crucial de soigner l’étanchéité à l’air par la pose d’un frein vapeur hygrovariable, qui régule l’humidité intérieure en fonction des saisons. Ce dispositif protège l’isolant de la condensation et prolonge sa durée de vie. La jonction des lés de pare-vapeur doit être parfaitement scotchée, et les percements (éclairage, gaines, trappes) doivent être traités avec des adhésifs et manchons adaptés.

Dans les combles perdus, la technique du soufflage mécanique d’isolant en vrac (ouate de cellulose, laine minérale) est particulièrement prisée pour sa rapidité d’exécution et son excellent rapport qualité/prix. Elle garantit une couverture homogène, même dans les moindres recoins.

Enfin, une bonne ventilation en sous-toiture, assurée par des entrées et sorties d’air, est indispensable pour éviter toute accumulation d’humidité stagnante, prévenant ainsi les risques de moisissures et de dégradation du bois de charpente.

Avantages techniques et esthétiques de l'isolation de toiture par l'intérieur

L'isolation de toiture par l'intérieur présente une multitude d'avantages à la fois techniques et esthétiques qui justifient son adoption dans de nombreux projets de rénovation ou de construction. D'un point de vue technique, cette méthode permet d'atteindre des niveaux de résistance thermique très élevés en fonction des matériaux choisis et de l'épaisseur mise en œuvre. Elle offre également une grande flexibilité d'application, rendant possible l'adaptation aux structures de charpente les plus complexes ou irrégulières.

Sur le plan de la performance énergétique, elle contribue directement à la réduction des besoins en chauffage en hiver et limite les apports de chaleur en été, améliorant ainsi le confort thermique des occupants tout au long de l'année. En complément, elle agit favorablement sur l'acoustique intérieure en réduisant la propagation des bruits extérieurs comme la pluie, le vent ou les nuisances urbaines.

D’un point de vue esthétique, l’isolation intérieure permet une finition impeccable des espaces sous toiture grâce à l’utilisation de parements décoratifs intégrés aux systèmes d’isolation. Il est ainsi possible d’aménager les combles en créant des volumes nets, modernes, personnalisés et parfaitement isolés, tout en dissimulant les éléments techniques tels que les gaines, les câblages ou l’éclairage intégré.

Enfin, cette solution est particulièrement indiquée lorsque les contraintes réglementaires interdisent la modification de la toiture extérieure, notamment dans les zones classées ou les sites à forte valeur patrimoniale. Elle constitue donc une option à la fois performante, polyvalente et respectueuse du bâti existant, tout en étant économiquement avantageuse comparée aux interventions par l’extérieur.

Matériaux recommandés pour l'isolation sous rampants ou combles perdus

Le choix des matériaux isolants pour les rampants de toiture ou les combles perdus doit répondre à plusieurs critères : performance thermique (valeur R), résistance à l'humidité, durabilité dans le temps, compatibilité avec la structure existante, facilité de mise en œuvre et impact environnemental.

Pour les rampants, les laines minérales (laine de verre ou laine de roche) sont fréquemment utilisées car elles combinent une bonne performance thermique avec une grande facilité de pose entre chevrons. Elles sont également incombustibles et offrent une excellente résistance aux nuisibles.

Les isolants biosourcés, comme la fibre de bois ou la ouate de cellulose, sont prisés pour leur capacité à réguler l'humidité ambiante et leur faible impact environnemental. La fibre de bois, notamment, présente une forte inertie thermique très efficace contre les surchauffes estivales, ce qui la rend idéale pour les rampants de toitures très exposées.

Dans les combles perdus, on utilise souvent des isolants en vrac (soufflage) comme la ouate de cellulose ou la laine de roche. Ces matériaux permettent une pose rapide et homogène sur toute la surface du plancher des combles, même dans les zones difficilement accessibles. Ils présentent également de bonnes performances en termes de résistance au feu et d'isolation acoustique.

Les panneaux de polyuréthane ou de polystyrène extrudé (XPS) peuvent également être utilisés lorsque l'on recherche une très haute performance thermique dans un minimum d'épaisseur, notamment pour des combles avec hauteur réduite. Cependant, leur mise en œuvre demande plus de précautions pour garantir l'étanchéité à l'air.

Quel que soit le matériau choisi, il est essentiel de veiller à sa certification (ACERMI, marquage CE) et à sa compatibilité avec la réglementation thermique en vigueur. Un accompagnement par un professionnel du réseau Isoleo permet de sélectionner les produits les mieux adaptés aux caractéristiques techniques du bâti et aux exigences de confort recherchées.

Isolation de toiture par l'extérieur : une stratégie thermique globale pour rénover sans empiéter sur l'espace habitable

Isolation par l'extérieur : définition, systèmes courants et application sur toitures inclinées

L'isolation de toiture par l'extérieur, aussi appelée isolation en sarking ou toiture chaude, est une technique qui consiste à poser l'isolant au-dessus de la charpente, entre la volige et la couverture. Cette solution est plébiscitée pour ses performances thermiques élevées et son efficacité à supprimer les ponts thermiques structurels, notamment au niveau des chevrons.

Elle est souvent choisie dans le cadre de rénovations lourdes ou de travaux de réfection complète de la toiture, car elle nécessite de déposer la couverture existante. C'est également la méthode idéale dans les cas où l'on souhaite préserver l'intégralité de l'espace intérieur habitable, ce qui en fait un choix stratégique pour les combles déjà aménagés.

Parmi les systèmes couramment employés, on retrouve les panneaux de type sandwich, constitués de plusieurs couches (isolant, pare-vapeur, support rigide) qui se posent directement sur la charpente, ainsi que le sarking avec des panneaux rigides en laine de bois, polyuréthane ou polystyrène extrudé. Ces systèmes offrent une résistance thermique élevée tout en assurant une étanchéité à l'air et à l'eau optimale lorsqu'ils sont correctement installés.

Ce type d'isolation permet non seulement de répondre aux exigences de la réglementation thermique actuelle (RE 2020), mais aussi d'améliorer considérablement le confort d'été en limitant les surchauffes sous les toitures inclinées exposées au soleil. En outre, cette technique contribue à valoriser le bien immobilier, notamment dans le cadre de revente ou de location, car elle améliore le classement énergétique du logement.

L'application sur toitures inclinées est facilitée par la diversité des matériaux disponibles sur le marché et les innovations constantes dans le domaine des fixations, écrans pare-pluie et pare-vapeur. Toutefois, la pose doit être réalisée par des professionnels expérimentés pour garantir la continuité de l'isolation et le respect des normes en vigueur, surtout dans les zones ventées ou à fortes précipitations.

Faire appel à un partenaire du réseau Isoleo, c'est bénéficier d'une expertise reconnue et de conseils personnalisés pour choisir le système le mieux adapté à chaque configuration de toiture.

Sarking, panneaux sandwichs et autres méthodes modernes d'isolation par l'extérieur

Parmi les solutions les plus avancées pour l'isolation extérieure de la toiture, le sarking se distingue comme une méthode particulièrement efficace. Elle consiste à poser des panneaux isolants rigides directement au-dessus de la charpente, formant ainsi une couche continue d'isolation thermique. Cette technique évite la création de ponts thermiques et permet une parfaite étanchéité à l'air, essentielle pour atteindre des niveaux de performance énergétique conformes aux standards les plus exigeants, comme la RE 2020.

Les panneaux sandwichs, quant à eux, combinent plusieurs fonctions en une seule couche : un isolant (souvent en polyuréthane ou laine de roche), un pare-vapeur, et un support rigide ou décoratif. Leur conception industrielle permet une pose rapide, standardisée et parfaitement adaptée aux grandes surfaces. Ce système est souvent privilégié pour les bâtiments neufs ou les projets de réfection intégrale, notamment en zone climatique rigoureuse où les performances thermiques doivent être maximales.

Parmi les autres méthodes modernes, on peut citer l’utilisation de caissons chevronnés préfabriqués intégrant déjà l’isolation, l’écran sous-toiture et le support de couverture. Ces systèmes prêts à poser simplifient le chantier et réduisent considérablement les temps d’exécution. Les isolants réflecteurs multicouches, bien que souvent utilisés en complément, permettent également de renforcer les performances thermiques et l'étanchéité à l’air, en particulier dans les projets où l’espace est limité.

Chacune de ces techniques nécessite un savoir-faire précis et une parfaite connaissance des caractéristiques de la toiture. Un diagnostic thermique et structurel est indispensable en amont pour déterminer la méthode la plus adaptée, en tenant compte des charges admissibles, des conditions climatiques locales, et des contraintes esthétiques imposées par l’environnement. Grâce à leur expertise, les entreprises partenaires du réseau Isoleo sont à même de proposer la solution technique la plus pertinente, tout en assurant une mise en œuvre conforme aux normes et un résultat durable dans le temps.

Atouts techniques, gain d'efficacité énergétique et valorisation du bâti

L’isolation de toiture par l’extérieur se distingue par ses atouts techniques majeurs, en particulier sa capacité à créer une enveloppe thermique continue autour du bâtiment. Cette continuité permet de traiter efficacement les ponts thermiques souvent présents dans les structures traditionnelles, notamment au niveau des jonctions entre murs et toiture, ou autour des éléments saillants comme les lucarnes ou cheminées. Grâce à cette suppression des zones faibles, les performances énergétiques globales du bâti sont fortement améliorées.

En renforçant l’inertie thermique, l’isolation extérieure limite les pics de température intérieure, aussi bien en hiver qu’en été. Cela se traduit par un confort accru au quotidien, une réduction de la sollicitation des systèmes de chauffage ou de climatisation, et donc une consommation énergétique globale nettement abaissée. Les économies d’énergie réalisées peuvent représenter jusqu’à 30 % sur les factures annuelles, en fonction de la qualité de la mise en œuvre et des matériaux choisis.

Outre ces bénéfices fonctionnels, cette méthode d’isolation contribue directement à la valorisation patrimoniale et économique du bien. En effet, l’amélioration du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) peut impacter favorablement la valeur de revente du bâtiment, en le rendant plus attractif pour les futurs acquéreurs ou locataires. Cette valorisation est d’autant plus significative que les nouvelles normes environnementales deviennent un critère décisif sur le marché immobilier.

De plus, le confort acoustique s’en trouve souvent renforcé grâce à l’effet tampon que constitue la couche isolante extérieure face aux nuisances sonores. En résumé, cette approche allie performance thermique, esthétique conservée et augmentation de la valeur d’usage et marchande du bâti.

Contraintes et coûts associés à l'isolation de toiture par l'extérieur

L'isolation de toiture par l'extérieur, bien qu'efficace et durable, présente certaines contraintes techniques, réglementaires et économiques qu'il est essentiel de bien comprendre avant d'engager des travaux. Tout d'abord, cette méthode nécessite la dépose complète de la couverture existante, ce qui implique des travaux importants, une logistique plus complexe et un temps d'exécution plus long que pour une isolation intérieure. Elle ne peut donc être envisagée que dans le cadre d'une rénovation lourde ou d'une réfection de toiture déjà planifiée.

D’un point de vue réglementaire, elle peut également être soumise à des autorisations d’urbanisme, notamment si elle modifie l’apparence de la toiture, l’emprise ou la hauteur du bâtiment. Cela est particulièrement vrai dans les zones classées ou les secteurs protégés où l’intervention doit être validée par les architectes des Bâtiments de France.

En termes de coût, l’isolation par l’extérieur est plus onéreuse que l’isolation intérieure. Elle requiert des matériaux spécifiques (panneaux rigides, pare-vapeur, écrans de sous-toiture) et un savoir-faire technique élevé, ce qui justifie des tarifs plus élevés. Le prix moyen au m² varie généralement entre 150 et 250 euros, selon les matériaux choisis, la complexité du chantier, la région et la surface à traiter.

Cependant, cette solution peut être largement rentabilisée grâce aux économies d’énergie générées sur le long terme, à la valorisation du bien immobilier et à l’accès à diverses aides financières comme MaPrimeRénov, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE), l’éco-PTZ ou la TVA réduite. Une évaluation personnalisée par un partenaire Isoleo permet d’établir un plan de financement clair et optimisé, garantissant un retour sur investissement pertinent et sécurisé.

Description détaillée des méthodes d'isolation selon la structure de la toiture et l'ancienneté du bâtiment

Choisir entre intérieur et extérieur selon la configuration et les objectifs de performance énergétique

Le choix entre une isolation par l'intérieur ou par l'extérieur dépend de nombreux facteurs spécifiques à chaque bâtiment, aux attentes de performance thermique, au budget disponible, ainsi qu'aux contraintes techniques ou réglementaires. L'approche doit être personnalisée pour garantir un résultat à la hauteur des enjeux énergétiques actuels.

L'isolation par l'intérieur est souvent privilégiée dans les rénovations légères ou lorsque la toiture est en bon état. Elle est idéale pour les bâtiments dont l'enveloppe extérieure ne peut pas être modifiée, comme ceux situés en zone protégée, classée ou inscrite. Elle permet une mise en œuvre rapide avec un excellent retour sur investissement, en particulier dans les combles aménagés ou à aménager.

En revanche, l'isolation par l'extérieur représente une solution plus globale. Elle est recommandée lorsque l'on souhaite intervenir lourdement sur la toiture, par exemple lors d'une réfection complète. Elle est également adaptée aux maisons récentes ou aux bâtiments dont l'esthétique extérieure peut évoluer, car elle permet de supprimer les ponts thermiques sans réduire l'espace habitable intérieur.

D'un point de vue énergétique, l'isolation extérieure est souvent plus performante car elle crée une enveloppe continue autour du bâtiment. Cela se traduit par une inertie thermique améliorée, un confort accru en été et une réduction plus marquée des consommations de chauffage. Toutefois, elle requiert un budget plus important et une organisation de chantier plus lourde.

Il est donc essentiel d'analyser la structure du bâti, les usages de l'espace, les réglementations locales, ainsi que les aides financières disponibles avant de trancher. Les partenaires du réseau Isoleo peuvent accompagner ce diagnostic en réalisant un audit énergétique personnalisé, pour proposer la stratégie d’isolation la plus cohérente avec les objectifs de performance, de confort et de durabilité.

Influence de la charpente, des ouvertures et des réseaux intérieurs sur la faisabilité

La faisabilité d’un projet d’isolation dépend étroitement de la configuration technique du bâti, en particulier de la nature de la charpente, de la répartition des ouvertures (fenêtres de toit, lucarnes) et de l’encombrement des réseaux intérieurs (électricité, ventilation, plomberie).

La charpente joue un rôle structurant dans le choix de la méthode d’isolation. Une charpente traditionnelle offre souvent plus de liberté d’intervention, notamment pour une isolation entre ou sous chevrons. À l’inverse, une charpente industrielle (à fermettes) impose des contraintes plus strictes et limite les possibilités de circulation et de pose de l’isolant, en particulier dans les combles perdus.

Les ouvertures en toiture telles que les fenêtres de type Velux ou les chiens-assis doivent être prises en compte dès la phase de conception. Elles nécessitent des découpes précises dans l’isolant et la mise en œuvre de traitements d’étanchéité rigoureux pour éviter les infiltrations d’air ou d’eau. Leur emplacement influence également la continuité de l’isolation et la pose du pare-vapeur.

Les réseaux techniques existants conditionnent également l’accès à certaines zones de la toiture. En rénovation, il est fréquent que les gaines électriques, les conduits de ventilation ou de chauffage traversent les rampants. Il faut alors adapter la pose de l’isolant pour éviter les points de rupture thermique tout en respectant les normes de sécurité (distances avec conduits chauds, maintien de l’aération des combles).

Un diagnostic approfondi mené par un professionnel permet de cartographier ces éléments et de proposer une stratégie d’isolation sur mesure, garantissant à la fois efficacité, conformité et durabilité de l’ouvrage. L’objectif est de maximiser les performances tout en s’adaptant aux contraintes physiques du bâtiment existant.

Cas particuliers : maisons anciennes, bâtiments en pierre ou combles à usage spécifique

Dans le cas de maisons anciennes ou de bâtiments en pierre, l'isolation de la toiture présente des défis techniques spécifiques liés à l'architecture traditionnelle, à l'état des charpentes et à la nécessité de respecter l'authenticité du patrimoine. Ces constructions, souvent caractérisées par des charpentes irrégulières, des toits très pentus ou des matériaux naturels (ardoise, tuiles anciennes, lauzes), nécessitent une approche sur mesure pour garantir une isolation efficace sans altérer les équilibres du bâti.

L'isolation par l'intérieur est fréquemment adoptée, car elle préserve les couvertures existantes souvent classées. Toutefois, elle implique une étude préalable de l'humidité des murs, de la ventilation naturelle et de la capacité portante des structures. L'emploi de matériaux perspirants comme le chanvre, la fibre de bois ou la laine de mouton est recommandé afin de laisser respirer les murs et de maintenir un équilibre hygrométrique.

Dans les combles à usage spécifique – par exemple les ateliers, bureaux ou pièces de vie régulièrement utilisées – les performances thermiques doivent être élevées. Il est donc nécessaire d'associer plusieurs couches d'isolant, voire d'utiliser des matériaux hybrides, tout en prévoyant une excellente étanchéité à l'air pour garantir un confort constant et une maîtrise des déperditions.

L’accompagnement par des artisans spécialisés dans le patrimoine ancien, membres du réseau Isoleo, est un atout pour choisir les bonnes techniques et respecter les règles d’urbanisme ainsi que les normes des Bâtiments de France si nécessaire.

Précautions à prendre pour éviter les ponts thermiques et les condensations

La prévention des ponts thermiques et des problèmes de condensation est essentielle dans tout projet d'isolation de toiture, car ces défauts d'exécution peuvent entraîner des pertes d'efficacité énergétique, des dégradations de la structure, et des problèmes de santé pour les occupants. Un pont thermique se produit lorsqu'une partie de l'enveloppe du bâtiment laisse passer plus de chaleur que les zones adjacentes, généralement en raison d'une rupture ou d'une discontinuité dans l'isolant.

Pour les éviter, il convient d'assurer la continuité de l'isolant sur toute la surface du toit, sans interruption au niveau des jonctions (pannes, noues, arêtes, lucarnes, cheminées). L'utilisation de bandes isolantes souples ou de matériaux adaptés aux formes complexes permet de traiter ces zones sensibles efficacement. Il est aussi nécessaire d'adopter une stratégie globale d'étanchéité à l'air en associant à l'isolant un pare-vapeur performant, posé en continu et soigneusement raccordé avec des bandes adhésives certifiées.

En ce qui concerne la condensation, elle se forme lorsque la vapeur d'eau contenue dans l'air ambiant rencontre une surface froide. Pour limiter ce phénomène, le choix du matériau isolant doit prendre en compte ses propriétés hygroscopiques et sa capacité à évacuer l'humidité. Des isolants perspirants, associés à un bon dimensionnement de la ventilation naturelle ou mécanique, garantissent un bâti sain et durable.

Enfin, il est crucial de prévoir un audit préalable de la structure du toit, incluant une étude hygrothermique si nécessaire, afin d'ajuster la stratégie d'isolation aux caractéristiques du site. Les artisans partenaires du réseau Isoleo sont formés à ces exigences et appliquent des protocoles stricts pour sécuriser l'enveloppe thermique tout en préservant l'intégrité de l'ouvrage.

Gains énergétiques réels et baisse significative des déperditions thermiques

Gains énergétiques réels et baisse significative des déperditions thermiques

L’un des principaux objectifs de l’isolation de toiture est de réduire significativement les déperditions thermiques, en particulier celles qui s’effectuent par le haut, responsables jusqu’à 30 % des pertes totales d’énergie dans un logement mal isolé. Grâce à une isolation performante, les besoins en chauffage diminuent, ce qui se traduit par des économies d’énergie mesurables et durables.

Les gains énergétiques dépendent principalement de trois facteurs : la résistance thermique de l’isolant installé (valeur R), la qualité de la mise en œuvre (continuité de l’isolant, étanchéité à l’air) et l’adaptation des matériaux au climat local. Une toiture correctement isolée avec un R supérieur à 6 m².K/W permet de maintenir une température stable à l’intérieur du logement, réduisant ainsi la sollicitation des équipements de chauffage ou de climatisation.

L’effet est doublement bénéfique : en hiver, les pertes de chaleur sont limitées ; en été, la pénétration de la chaleur est freinée. Cela contribue à une baisse de la consommation énergétique globale, à un meilleur confort de vie, et à une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Ces performances sont désormais quantifiables grâce à des outils de simulation thermique dynamique et à des audits énergétiques réalisés avant et après travaux. Les résultats montrent que, selon les caractéristiques du logement et la qualité de l’ouvrage, les économies peuvent atteindre jusqu’à 500 euros par an pour une maison individuelle standard.

Les professionnels du réseau Isoleo accompagnent chaque client avec une approche sur mesure, fondée sur l’analyse précise des déperditions existantes, la sélection d’un isolant adapté, et la validation du chantier par des tests d’étanchéité à l’air si nécessaire. Cette méthode garantit des résultats concrets et durables, vérifiables par l’amélioration du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) et l’obtention d’aides financières ciblées.

Impact sur le confort estival et l'acoustique des logements isolés

Au-delà des gains thermiques mesurables en hiver, une toiture bien isolée influence fortement le confort estival et l’ambiance sonore intérieure du logement. Ces deux critères deviennent de plus en plus essentiels, en particulier dans les contextes de canicules répétées et d’environnement urbain bruyant.

En été, les matériaux isolants à forte capacité d’inertie thermique comme la fibre de bois ou la ouate de cellulose retardent l’entrée de la chaleur dans les espaces de vie. Ce déphasage thermique limite considérablement la surchauffe intérieure, notamment dans les combles aménagés ou sous les toitures directement exposées au rayonnement solaire. L’usage de matériaux réfléchissants ou multicouches peut également améliorer le confort d’été en renvoyant une partie des rayons infrarouges.

Sur le plan acoustique, l’isolation de toiture agit comme une barrière naturelle contre les bruits extérieurs. Elle réduit les nuisances liées à la pluie, au vent, à la circulation ou aux avions lorsque le logement est situé à proximité d’axes fréquentés. Certains matériaux comme la laine de roche sont particulièrement efficaces pour leur capacité à absorber les sons et améliorer ainsi le confort phonique global.

Le résultat est une atmosphère plus stable, agréable et silencieuse, quelles que soient les conditions climatiques ou l’environnement extérieur. C’est un critère particulièrement valorisé dans les logements haut de gamme, les zones urbaines denses et les habitations soumises à de fortes variations climatiques.

Les professionnels Isoleo intègrent systématiquement ces exigences dans leur diagnostic initial pour proposer une isolation équilibrée, efficace aussi bien sur le plan thermique qu’acoustique.

Matériaux utilisés pour l'isolation de toiture : une gamme adaptée à chaque besoin thermique et structurel

Le choix du matériau isolant est crucial pour garantir l'efficacité énergétique, la durabilité du système et le respect de l'enveloppe bâtie. Il doit être compatible avec la configuration du toit (pente, structure, accessibilité), mais aussi avec les objectifs de confort thermique, de réduction des déperditions, de régulation hygrométrique ou encore d'engagement écologique.

Laines minérales (laine de verre, laine de roche) : bon rapport performance/prix

Ces matériaux sont les plus couramment utilisés en France pour l'isolation des combles et rampants. La laine de verre est prisée pour son faible coût, sa facilité de pose et ses bonnes performances thermiques. Elle est disponible sous forme de rouleaux ou de panneaux semi-rigides.

La laine de roche, plus dense, offre en plus d'excellentes propriétés phoniques et une résistance naturelle au feu. Elle est recommandée pour les zones sensibles au bruit ou dans les combles habités où le confort acoustique est primordial.

Isolants biosourcés (ouate de cellulose, fibre de bois, chanvre) : solutions écologiques et régulateurs d'humidité

Les isolants biosourcés sont produits à partir de matières naturelles renouvelables. Leur faible impact carbone et leur capacité à réguler l'humidité en font des choix de plus en plus populaires. La ouate de cellulose est très efficace en soufflage dans les combles perdus.

La fibre de bois, souvent présentée en panneaux rigides, est adaptée à l'isolation par l'extérieur (sarking), car elle apporte un excellent déphasage thermique en été. Le chanvre est plus souple et trouve sa place dans les charpentes irrégulières ou les bâtiments anciens.

Matériaux innovants : polyuréthane, aérogels, panneaux réfléchissants

Pour les configurations où l'espace est limité, les matériaux innovants comme les panneaux en mousse polyuréthane (PUR ou PIR) offrent d'excellentes performances thermiques pour des épaisseurs réduites. Leur conductivité est souvent deux fois inférieure à celle des isolants traditionnels.

Les aérogels, bien que coûteux, sont déployés pour des cas extrêmes d'isolation où la place manque, comme les toitures-terrasses anciennes. Les isolants réfléchissants multicouches sont souvent utilisés en complément pour renforcer la protection contre les surchauffes estivales.

Choix des épaisseurs et compatibilité avec les contraintes techniques de la toiture

La résistance thermique visée (R) conditionne l'épaisseur à poser : plus un matériau est performant, moins il faut d'épaisseur pour atteindre le niveau requis. Pour répondre aux exigences de la réglementation RE 2020, on vise généralement des R de 6 à 8 m².K/W pour les toitures inclinées, ce qui peut nécessiter entre 20 et 30 cm d'isolant selon le produit.

L'épaisseur disponible dans les combles, la forme de la charpente, la présence de fenêtres de toit, ou encore le type de couverture existante sont autant de facteurs qui guident le choix final. Une étude personnalisée est nécessaire pour arbitrer entre performance, faisabilité technique et impact financier.

Prix au m2 de l'isolation de toiture : évaluer le budget selon la méthode, les matériaux et la complexité

Grille tarifaire indicative pour une isolation par l'intérieur : du simple au double selon le chantier

Le coût d'une isolation par l'intérieur peut varier considérablement en fonction de nombreux paramètres, notamment la surface à traiter, le type de charpente, la complexité de l'ouvrage, l'accessibilité du chantier, les matériaux choisis et le niveau de finition attendu. En règle générale, les tarifs au mètre carré s'étendent de 35 à 80 euros, fourniture et pose comprises.

À ce prix, il convient d'ajouter les éventuels frais annexes tels que la dépose d'anciens matériaux, la création d'ossatures secondaires, l'intégration de parements spécifiques (hydrofuges, ignifuges, décoratifs), ou encore les travaux d'électricité liés au passage des gaines. Pour un chantier standard, comportant une isolation bicouche avec pare-vapeur intégré et parement en plaques de plâtre, le tarif moyen se situe entre 45 et 60 €/m².

Dans les cas les plus complexes, comme les combles avec charpente traditionnelle irrégulière, les rampants très inclinés ou les interventions nécessitant une réorganisation des volumes habitables, les prix peuvent atteindre voire dépasser les 100 €/m². À l’inverse, une isolation de combles perdus avec soufflage d’isolant en vrac est beaucoup plus économique, avec un coût moyen oscillant entre 25 et 40 €/m².

Il est important de noter que les aides financières (CEE, MaPrimeRénov, TVA réduite à 5,5 %, éco-PTZ) permettent souvent de réduire significativement le reste à charge. Une étude personnalisée par un professionnel Isoleo permet d’établir un devis précis et d’identifier les optimisations budgétaires possibles selon la configuration des lieux et les objectifs de performance thermique fixés.

Coûts moyens constatés pour une isolation par l'extérieur : investissement et retour sur performance

L'isolation par l'extérieur représente un investissement conséquent, mais justifié par ses performances thermiques supérieures et son impact positif sur la durabilité et la valorisation du bâtiment. En moyenne, le coût d'une isolation par l'extérieur de toiture s'étend de 150 à 250 euros par mètre carré, pose et fourniture comprises, selon la technique utilisée (sarking, panneaux sandwichs, caissons chevronnés), les matériaux sélectionnés et la complexité du chantier.

À cela s'ajoutent des frais annexes comme la dépose de l'ancienne couverture, l'adaptation des éléments de zinguerie, la reprise de l'étanchéité et parfois des travaux de renforcement de la charpente. En cas d'ajout d'une surépaisseur importante, des travaux complémentaires peuvent être nécessaires pour adapter les débords de toiture, les gouttières ou les rives.

Cependant, cet investissement doit être envisagé dans une logique de retour sur performance. L'amélioration du confort thermique, la suppression des ponts thermiques, la réduction des consommations d'énergie et la valorisation immobilière générée peuvent compenser largement le coût initial sur le long terme. En outre, l'accès à des aides publiques, à des subventions régionales ou nationales (comme MaPrimeRénov ou les primes CEE), ainsi que la TVA réduite à 5,5 %, permettent de limiter fortement le reste à charge.

Un retour sur investissement peut généralement être observé entre 8 et 12 ans, selon les conditions climatiques, le niveau d'isolation précédent et l'évolution du coût des énergies. Pour cela, il est primordial de faire appel à un professionnel qualifié du réseau Isoleo, capable de fournir un devis clair, détaillé, et une estimation précise du gain énergétique obtenu.

Isolation de toitures anciennes en rénovation : un savoir-faire essentiel pour protéger et valoriser le patrimoine

Spécificités des bâtiments anciens : contraintes architecturales et thermiques

Les bâtiments anciens présentent des caractéristiques singulières qui exigent une approche d'isolation personnalisée, respectueuse à la fois de l'esthétique patrimoniale et des équilibres thermiques du bâti. Ces constructions, souvent érigées avant les normes d'isolation modernes, sont constituées de matériaux naturels à forte inertie comme la pierre, la brique pleine ou encore le torchis, qui régulent naturellement l'humidité et les échanges thermiques.

L'une des principales contraintes de ces bâtiments est l'irrégularité de leur charpente et la fragilité potentielle de certains éléments porteurs. Il est donc indispensable d'effectuer un diagnostic préalable complet, incluant une analyse structurelle et hygrométrique. De plus, l'absence de membranes pare-vapeur dans les constructions anciennes impose une attention particulière à la gestion de l'humidité pour éviter les risques de condensation interne.

Le respect de l'architecture est un enjeu central : toute modification de la toiture visible depuis l'espace public peut être soumise à autorisation. Il est fréquent que les toitures anciennes soient couvertes de matériaux nobles comme l'ardoise, la tuile canal ou les lauzes, qui imposent une méthodologie de pose spécifique pour ne pas les dénaturer. Il convient également de respecter les débords de toiture, les corniches, les lucarnes et autres éléments architecturaux caractéristiques.

Enfin, les performances thermiques recherchées ne doivent jamais compromettre la respirabilité naturelle du bâti. L'usage de matériaux perspirants et naturels est donc préconisé pour assurer la compatibilité entre efficacité thermique, régulation hygrométrique et préservation de l'identité architecturale. C'est dans ce contexte que les entreprises du réseau Isoleo apportent une expertise précieuse, conciliant savoir-faire artisanal et exigences contemporaines en matière de rénovation énergétique.

Techniques douces et respectueuses pour une isolation adaptée sans dénaturer la structure

Les techniques dites douces pour l'isolation des toitures anciennes s'appuient sur des principes de réversibilité, de compatibilité des matériaux et de discrétion visuelle. Elles sont conçues pour intervenir sans altérer la structure existante, en préservant autant que possible les matériaux d'origine et en respectant les caractéristiques thermiques, acoustiques et hygrométriques du bâti ancien.

Cela implique notamment l'utilisation de matériaux biosourcés ou naturels, comme la fibre de bois, le chanvre, le liège expansé ou encore la ouate de cellulose, qui permettent une régulation naturelle de l'humidité tout en étant compatibles avec les maçonneries anciennes non traitées. Ces isolants sont appliqués selon des techniques qui évitent les points d’ancrage invasifs, tels que la fixation par suspentes réglables ou sur ossature désolidarisée, sans percement direct dans les éléments porteurs historiques.

On privilégie également des parements intérieurs en panneaux de gypse naturel ou en enduits à base de chaux, qui laissent respirer les parois et évitent la condensation. Les couches d’étanchéité à l’air sont assurées par des membranes spécifiques hygrovariables, adaptées aux variations saisonnières, et compatibles avec les isolants naturels.

Ces solutions d’isolation respectueuses sont particulièrement utiles dans les sites classés ou les zones patrimoniales protégées, où la modification de l’enveloppe extérieure est strictement réglementée. Elles permettent ainsi de concilier rénovation énergétique et conservation architecturale, tout en apportant un véritable gain de confort thermique.

Les partenaires Isoleo possèdent une expertise spécifique dans ce type d’intervention, avec une capacité à évaluer chaque configuration de toiture et à concevoir des solutions sur mesure, en lien avec les contraintes patrimoniales et techniques locales.

Compatibilité avec les toitures en tuiles, ardoises, bacs acier et toits terrasse

L’isolation de toiture doit impérativement s’adapter à la nature du revêtement de couverture, car chaque matériau possède des caractéristiques physiques, esthétiques et techniques spécifiques qui influencent le choix de l’isolant, de la méthode de pose, ainsi que la stratégie globale d’étanchéité à l’air et à l’eau.

Les toitures en tuiles (plates, canal ou mécaniques) offrent une bonne compatibilité avec les deux types d’isolation, intérieure comme extérieure. En cas d’isolation par l’intérieur, il convient de vérifier l’état de la sous-toiture et d’assurer une bonne ventilation. Pour l’extérieur, une surélévation du toit peut être nécessaire pour intégrer l’isolant, avec des tuiles fixées à l’aide de liteaux adaptés à l’épaisseur nouvelle.

Les couvertures en ardoise nécessitent une attention particulière, notamment pour les bâtiments anciens. L’ardoise étant souvent posée sur volige, la méthode du sarking avec panneaux rigides s’avère efficace, à condition de préserver l’aspect architectural. En rénovation, les panneaux isolants doivent être adaptés au poids et aux fixations spécifiques à l’ardoise, avec des précautions supplémentaires sur l’étanchéité au vent.

Les toitures en bacs acier sont généralement utilisées pour des bâtiments industriels ou contemporains. Elles exigent une isolation de haute performance acoustique et une excellente gestion de la condensation. Les solutions couramment retenues sont les isolants réflecteurs multicouches ou les panneaux rigides en mousse de polyuréthane associés à des écrans pare-vapeur renforcés. L’ajout d’un écran acoustique est parfois nécessaire pour limiter la résonance liée aux précipitations.

Quant aux toits-terrasses, leur isolation relève d’une toute autre approche, avec des systèmes d’isolation inversée (isolant au-dessus de l’étanchéité) ou classique (isolant en-dessous). Les matériaux doivent être insensibles à l’eau et au gel, souvent sous forme de panneaux extrudés (XPS) ou de mousse polyuréthane projetée. Le respect des pentes d’évacuation, l’étanchéité rigoureuse et la résistance à la compression sont essentiels pour garantir la pérennité du système.

Quel que soit le type de couverture, les professionnels du réseau Isoleo savent adapter leur approche afin de garantir une compatibilité totale entre les matériaux, les objectifs de performance et les contraintes structurelles du bâtiment.

Prise en compte des règles d'urbanisme, des ABF et des sites classés

L’isolation de toiture, particulièrement lorsqu’elle est réalisée par l’extérieur, doit impérativement tenir compte des réglementations locales en matière d’urbanisme, des contraintes architecturales patrimoniales, et des prescriptions des Architectes des Bâtiments de France (ABF) lorsqu’un projet concerne un bâtiment classé, inscrit ou situé dans un périmètre protégé.

Toute modification visible de l’aspect extérieur d’un bâtiment – modification de la pente, rehaussement de toiture, changement de matériau de couverture ou de couleur – peut être soumise à déclaration préalable ou à permis de construire, selon le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur. Il est donc essentiel de consulter la mairie ou le service urbanisme de la commune avant tout démarrage de travaux.

Dans les secteurs sauvegardés ou en proximité de monuments historiques, les ABF doivent être consultés, et leur accord est obligatoire. Ils veillent au respect de l’harmonie architecturale locale et peuvent imposer le maintien de certains matériaux (ardoise naturelle, tuile canal, zinc à joint debout) ou interdire certains types d’isolation par l’extérieur trop visibles depuis la voie publique.

Pour répondre à ces exigences, des solutions techniques adaptées existent : pose d’isolants minces en sous-face de toiture, utilisation de matériaux naturels discrets, conservation des pentes et des débords, ou encore intégration invisible des systèmes d’évacuation. L’objectif est de concilier performance thermique et respect du patrimoine architectural, sans dénaturer le caractère du bâti.

Les entreprises du réseau Isoleo sont rompues à ce type d’intervention. Elles travaillent en collaboration avec les collectivités locales, les services des ABF et les architectes du patrimoine pour concevoir des solutions d’isolation sur mesure, compatibles avec les exigences réglementaires et patrimoniales les plus strictes, tout en assurant une efficacité énergétique réelle et durable.

L'isolation sous toiture : une couche supplémentaire pour une performance thermique renforcée

Isolation entre chevrons, sous chevrons ou intégrée : principes et adaptabilité

L'isolation entre chevrons, sous chevrons ou intégrée répond à des stratégies de mise en œuvre variées selon la configuration de la toiture, le niveau d'isolation souhaité et les contraintes techniques du chantier. Ces méthodes permettent d'optimiser l'efficacité thermique tout en s'adaptant à l'existant, que ce soit dans une maison neuve ou dans le cadre d'une rénovation.

L'isolation entre chevrons consiste à insérer les matériaux isolants (en panneaux semi-rigides ou en rouleaux) directement dans l'espace compris entre les chevrons de la charpente. Cette technique, fréquemment employée, est relativement simple à mettre en œuvre et présente un bon compromis entre efficacité thermique et gain d'espace. Toutefois, son principal inconvénient réside dans la limitation de l'épaisseur de l'isolant à celle des chevrons, ce qui peut restreindre les performances si la section est insuffisante.

En complément ou en alternative, l'isolation sous chevrons permet d'ajouter une ou plusieurs couches supplémentaires d'isolant en-dessous de la charpente. Elle s'appuie souvent sur une ossature métallique fixée à l'aide de suspentes et permet d'atteindre des valeurs d'isolation plus élevées, en particulier dans les régions aux hivers rigoureux. Cette solution est également adaptée lorsque les chevrons présentent des irrégularités, rendant la pose entre chevrons difficile.

L'isolation intégrée, quant à elle, est généralement mise en œuvre dans le cadre de solutions préfabriquées ou industrialisées, telles que les caissons chevronnés intégrant déjà un isolant. Cette méthode est particulièrement adaptée aux constructions neuves ou aux rénovations lourdes, car elle assure une pose rapide et une isolation continue, tout en garantissant une excellente étanchéité à l'air.

Chacune de ces approches peut être optimisée par l'utilisation de matériaux aux caractéristiques thermiques, acoustiques et hygrométriques spécifiques. Le choix se fait en fonction de la région, de la configuration du bâti, des objectifs de performance et des contraintes esthétiques. L'intervention d'un professionnel Isoleo garantit la compatibilité de la solution retenue avec l'ensemble des exigences techniques et réglementaires.

Traitement de l'étanchéité à l'air et des pare-vapeur

Rôle des écrans sous-toiture dans la performance globale

Les écrans sous-toiture occupent une place centrale dans la construction d’une enveloppe thermique performante et durable. Ils forment une barrière intermédiaire entre la couverture et l’isolant, assurant à la fois la protection mécanique contre les infiltrations accidentelles et la régulation hygrométrique nécessaire au bon comportement des matériaux isolants.

Un écran de sous-toiture bien choisi et correctement mis en œuvre protège l’isolant contre les pénétrations d’eau, telles que la neige poudreuse, les pluies capillaires ou les infiltrations en cas de tuiles déplacées. De plus, les écrans de type HPV (Haute Perméabilité à la Vapeur d’eau) permettent une évacuation contrôlée de l’humidité intérieure vers l’extérieur, évitant ainsi l’accumulation de condensation sous les rampants de toiture.

Outre la protection contre l’humidité, ces écrans jouent un rôle dans l’étanchéité à l’air et à la poussière. En réduisant les mouvements d’air parasite, ils optimisent les performances thermiques de l’isolant, notamment dans les zones exposées au vent. Certains modèles apportent également un renfort de résistance mécanique temporaire lors de la phase chantier.

La qualité de pose est essentielle pour garantir l’efficacité des écrans. Ils doivent être tendus, recouverts correctement (avec un recouvrement suffisant entre les lés) et soigneusement fixés. Les zones sensibles telles que les rives, faîtages, noues ou percements doivent être traitées avec des adhésifs et des accessoires spécifiques assurant la continuité de la membrane.

Contrôle de la ventilation naturelle et éviter les pathologies de l'humidité

Le contrôle de la ventilation naturelle est indispensable dans une toiture bien isolée. Il permet d’éviter la stagnation d’humidité, source de nombreuses pathologies telles que moisissures, pourrissement des bois, corrosion des éléments métalliques ou encore perte d’efficacité des isolants.

Une ventilation de qualité repose sur deux axes : la ventilation de la couverture elle-même, entre l’écran de sous-toiture et la couverture (tuile, ardoise, bac acier), et la ventilation des combles ou des rampants dans le cas d’un aménagement intérieur.

La première est généralement assurée par des entrées d’air en bas de pente (grilles, chatières) et des sorties au faîtage (closoirs ventilés), permettant une circulation naturelle de l’air. Cette lame d’air est essentielle pour évacuer la chaleur en été et limiter la formation de condensation en hiver.

La seconde concerne les volumes sous toiture. Dans les combles perdus, des orifices en pignon ou une ventilation traversante suffisent. Dans les combles aménagés, la présence d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée) devient indispensable, avec des gaines correctement positionnées pour ne pas compromettre l’étanchéité à l’air.

En combinant efficacement ventilation et isolation, on préserve non seulement l’intégrité de l’ouvrage dans le temps, mais aussi le confort thermique et la qualité de l’air intérieur. Les entreprises spécialisées comme celles du réseau Isoleo savent intégrer ces dispositifs dès la phase de conception du chantier pour prévenir toute pathologie ultérieure.

exemples de demandes de devis réalistes et bien contextualisées, utiles pour enrichir un formulaire en ligne ou un espace client, en tenant compte du type de bâtiment, de la localisation et des attentes précises :


1. Maison individuelle ancienne en pierre à Sarlat-la-Canéda (24)

Je possède une maison en pierre des années 1880 située dans le centre historique de Sarlat. Je souhaite isoler la toiture par l’intérieur en préservant l’esthétique intérieure. Je cherche un devis pour des travaux respectueux du bâti ancien, avec des matériaux écologiques type chanvre ou ouate de cellulose.


2. Appartement dernier étage dans un immeuble collectif à Lyon 7e

Je vis dans un appartement au dernier étage d’un immeuble de 5 étages des années 60, dans le quartier de Jean Macé. J’aimerais connaître les possibilités d’isolation sous toiture par l’intérieur, notamment pour améliorer le confort en été. Projet soumis à accord de copropriété.


3. Maison contemporaine BBC à Blagnac (31)

Je souhaite améliorer encore l’efficacité énergétique de ma maison BBC construite en 2015. J’habite à Blagnac près de Toulouse. J’aimerais étudier l’option d’un sarking avec panneaux rigides pour complémenter l’isolation actuelle. Isolation de toiture par l’extérieur souhaitée.


4. Ferme rénovée à usage de gîte à Saint-Rémy-de-Provence (13)

Je possède une ancienne ferme transformée en gîte touristique. Les combles sont aménagés mais trop chauds l’été. J’aimerais un devis pour améliorer l’isolation existante, en conservant le cachet de la charpente apparente. Matériaux biosourcés privilégiés.


5. Maison de ville mitoyenne à Lille, quartier Wazemmes

Notre maison de ville en briques date des années 1930. Nous avons un étage sous toiture actuellement non isolé. Nous recherchons une isolation par l’intérieur en laine de roche ou ouate de cellulose, avec pose de parement en placo pour aménagement futur.


6. Pavillon en lotissement à Meaux (77)

Maison pavillonnaire de 1998 en banlieue parisienne. Les combles perdus ne sont pas isolés. Nous souhaiterions un devis pour isolation par soufflage de ouate de cellulose, avec certification pour bénéficier de MaPrimeRénov. Surface : environ 80 m².


7. Immeuble en copropriété à Nantes, quartier Saint-Félix

En tant que syndic bénévole, je cherche à faire établir un devis pour l’isolation des combles perdus de notre immeuble collectif (3 étages + combles non aménagés). Isolation thermique et phonique recherchée, avec matériaux classiques (laine de verre).


8. Maison classée avec toiture en ardoise à Dinan (22)

Maison de ville datant du XVIIIe siècle, en secteur sauvegardé. Je souhaite isoler la toiture sans modifier l’aspect extérieur (ardoises naturelles). Devis demandé pour isolation intérieure avec matériaux compatibles patrimoine, consultation ABF obligatoire.


9. Bâtiment tertiaire transformé en logement à Montpellier (34)

Nous rénovons un ancien entrepôt transformé en lofts à Montpellier. Projet d'isolation de la toiture bac acier par l'intérieur, avec mousse polyuréthane ou panneaux multicouches. Besoin de performance thermique et acoustique élevée.


10. Maison en construction à Lannion (22)

Projet de construction neuve RT 2020. Nous cherchons un professionnel pour réaliser une isolation de toiture par l’extérieur (sarking), compatible avec toiture en tuiles mécaniques. Objectif : performance thermique maximale et faible épaisseur.

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